Rapport BRUNDTLAND
Résumé du Chapitre 1 Un avenir compromis.
Les égoïsmes nationaux et l’égocentrisme des populations ont amené un déséquilibre, la Terre et les ressources naturelles sont beaucoup plus sollicitées qu’elles ne le devraient et à un rythme qui ne permet pas le bon renouvellement et entame l’héritage des générations à venir.
Les pays en développement sont les plus menacés. Pris dans une spirale infernale, ils exercent des pressions excessives sur l’environnement pour essayer d’obtenir un stade de développement supérieur, et ce faisant ils épuisent leurs matières premières, se privant d’une survie sur le long terme. Les ressources naturelles sont très largement exploitées, les forets sont abattues pour laisser place à des cultures de subsistance qui appauvrissent les sols. Elles rendent les terres plus vulnérables aux inondations et à la sécheresse, car elles sont mises en place sur « des terres marginales ».
Quatre causes principales de la mise en péril du développement dans le monde ont été identifiées : la pauvreté, la croissance, la survie et la crise économique.
La pauvreté va de pair traditionnellement avec la malnutrition .En 1980 340 millions de personnes dans 87 pays en développement ne consommaient pas assez de calories pour minimiser les problemes de santé.
Ces populations viennent grossir les flots d’habitants des bidonvilles, exerçant des pressions sur les espaces naturels (déforestation, accroissement de l’érosion) à l’origine de la multiplication des catastrophes naturelles.
De plus les exigences de croissance entraînent une augmentation de la consommation des énergies, or l’utilisation de combustibles fossiles est à l’origine de « l’effet de serre » : « l’accumulation du CO2 et d’autres gaz dans l’atmosphère capte les rayons solaires et les maintient près de la surface de la terre, provoquant un réchauffement global ».Cela est aggravé par l’épuisement de la couche d’ozone due à l’utilisation de gaz nocifs ( contenus dans les aérosols, les réfrigérants et lors de la production de mousses isolantes).
Tous ces facteurs ont des conséquences sur le monde animal et végétal, en effet le rapport souligne les extinctions d’espèces animales et végétales.
Enfin les rapports entretenus entre les forces en présence sont déséquilibrés, et l’accroissement des risques est trop souvent subi par « ceux qui influent très peu sur les prises de décisions qui déterminent ces activités »
Le bilan est sombre mais des solutions existent, des efforts ont déjà été accomplis, les initiatives personnelles se sont multipliées et les mentalités commencent à évoluer. Les solutions ne peuvent être efficace que si elles sont collectives, et les gouvernements, les pouvoirs publics doivent donner l’exemple en fournissant un cadre légal pour sanctionner le non respect des normes de pollution, par exemple, ou pour participer à l’amélioration de la condition des femmes dans le monde et également pour réduire les subventions de l’agriculture des pays développés qui créent des excédents ,font chuter les cours et sapent la vitalité de l’agriculture des pays en développement.
Le rapport précise que la solution est simple. Pour la Commission une collaboration entre les différents états des différentes régions, et du monde est primordiale, mais cela ne peut fonctionner que si l’intérêt de l’humanité passe avant les intérêts de quelques multinationales ou gouvernements.
(A suivre...)